Dans une volonté d’accélérer le processus de vaccination, les services de santé au travail peuvent vacciner, sous certaines conditions, les salariés depuis le 25 février dernier.

Ainsi, la vaccination peut se faire par l’intermédiaire des médecins du travail ou encore les infirmiers qui ont la possibilité de vacciner les salariés volontaires des entreprises adhérentes avec le vaccin AstraZeneca.

Cette vaccination est réservée dans un premier temps aux personnes de 50 à 64 ans, atteintes de comorbidités.

L’employeur est tenu d’informer tous les salariés (également ceux en chômage partiel) de la possibilité de se faire vacciner. Cette information doit être faite auprès de tous les salariés, en ne tenant pas compte de leur âge.

En revanche, l’information doit indiquer que la vaccination ne concerne que les salariés âgés de 50 à 64 ans, atteints de comorbidités à ce stade de la campagne de vaccination.

L’information des salariés, doit également indiquer que la vaccination se fait sur la base du volontariat.

L’information peut se faire sur différents supports, note de service, affichage, mail, …

Le secret médical s’applique à la vaccination en entreprise. Autrement dit, le médecin du travail n’a pas le droit d’informer l’employeur des salariés vaccinés. C’est le médecin du travail qui vérifie si les salariés sont éligibles à la vaccination.

Pour faciliter cette confidentialité, il est d’ailleurs préférable de faire la vaccination dans les locaux des services de santé au travail.

La visite est couverte par la cotisation annuelle des entreprises, versée au service de santé au travail et les vaccins sont fournis gratuitement par l’Etat. L’employeur n’a donc aucune charge financière à supporter.

Romain Jay – Avocat associé

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