La crise de l’immobilier en 2024 est due à de nombreux facteurs et notamment au resserrement du crédit.
En général, l’achat d’un bien immobilier provient d’un financement bancaire, que ce soit pour une résidence principale, secondaire, ou pour un investissement locatif.
Nous avons pu enregistrer un certain nombre de refus de prêt ces derniers mois.
Cela permet de synthétiser à nouveau les conditions d’octroi de prêt.
La première qualité de l’emprunteur est d’avoir une situation financière stable, avec des revenus réguliers susceptibles de garantir les remboursements de prêt.
Le contrat à durée indéterminée est bien évidemment l’apanage.
Pour un consultant ou autoentrepreneur, il faut justifier d’au moins 3 années d’activité avec un chiffre d’affaires et un résultat moyen stabilisé.
Les retraités ne sont pas exclus des dispositifs des prêts immobiliers, dès lors qu’ils justifient d’une retraite ou de revenus complémentaires stables.
Les banques sollicitent de plus en plus des apports personnels suffisants.
Le financement à 110 % devient de plus en plus rare.
En général, les banques exigent un apport personnel couvrant 10 à 20 % du coût total de l’achat immobilier.
Cet apport sert à financer les frais annexes, les frais de garantie et les frais de dossier.
Le taux d’endettement doit être également maîtrisé à environ 35 % des revenus.
Plus le revenu est confortable et plus ce taux d’endettement peut être élevé.
La banque vérifie également votre historique bancaire, afin de vérifier si au long des années vous n’avez pas multiplié les découverts bancaires ou les incidents de paiement.
L’existence d’une épargne régulière est un point positif.
Enfin, le projet immobilier tel qu’il est présenté peut encourager le banquier à octroyer le prêt.
Tout dépend de la localisation du bien, du type de bien ou de son état, avec une estimation qui doit correspondre à sa véritable valeur.
Tout ceci bien évidemment n’aurait aucun sens sans les garanties et assurances exigées par les banques pour éviter tout incident de paiement.
Les banques sollicitent généralement des garanties et des assurances pour se protéger contre le risque d’impayés.
Au premier rang des garanties se retrouvent notamment l’hypothèque et la caution.
L’hypothèque est un acte beaucoup plus fréquent, mais il existe également, avec un coût plus intéressant, la garantie du privilège de prêteur de deniers (PPD) que peut exiger une banque.
La qualité de la relation avec le banquier est essentielle. Il faut savoir mettre carte sur table et donner envie à votre banquier de financier votre projet.
Béatrice Bénichou- Médina – Notaire – Office Notarial Europole Presqu’île
Pour plus d’informations, vous pouvez la contacter beatrice.benichou-medina@notaires.fr
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